Nous avons toujours fait ce que nous avons dit. Maintenant, nous allons aussi dire plus clairement ce que nous faisons.

Avez-vous déjà remarqué notre nouveau look ? Le groupe Damaco est passé par un processus de rebranding. Mais pourquoi maintenant ? Quelle est la philosophie qui se cache derrière ? Y a-t-il des projets ? Les directeurs généraux (frère et sœur !) Iris et Bruno Vandaele expliquent pourquoi nous avons affiné la structure de la marque l'année dernière, comment nous avons affiné le positionnement et qui a eu l'idée de la petite plume dans le logo.

Besoin de structure après des décennies de croissance

Iris Vandaele explique la raison du nouveau look du groupe Damaco. La raison principale est de créer de l'ordre et de la clarté dans nos 3 unités et dans les nombreuses activités et marques qui en dépendent. Cela s’avérait nécessaire après des décennies de croissance et d'expansion. Nous avons commencé sous le nom de Kipco en 1964, puis Damaco en 1982, suivi par la fusion en 99 entre Kipco et Damaco. Encore plus tard, le nom est devenu Damaco Foods et nous avons commencé à travailler de manière encore plus expansive et internationale, avec des bureaux à l'étranger. Finalement, Empro nous a rejoints en 2015.’

Pour le monde extérieur, les clients et les prospects, il n'était pas clair ce que chaque marque représentait, quels produits chaque marque cachait, ce que le groupe Damaco faisait exactement. À présent, il existe une structure claire, qui se dévoile d'un seul coup d'œil. En outre, nous mettons désormais en avant les points forts du groupe Damaco, qui est une entité faîtière.’

‘Jetez un coup d'œil sur la nouvelle structure et vous verrez immédiatement : c'est nous, c'est ce que nous faisons, c'est ce que nous offrons.’

Un pas de côté ? Non, un pas en avant.

La nouvelle structure est maintenant bien définie, mais ce n'est pas fini. Iris Vandaele : "La prochaine étape est déjà en cours : la professionnalisation. Une nécessité si nous voulons continuer à nous développer. Nous y travaillons actuellement. Bruno et moi étions auparavant PDG, mais maintenant nous avons fait un pas de côté et il y a un PDG séparé pour chaque unité.’

Bruno Vandaele précise: ‘Je vois plutôt cela comme un pas en avant. Alors que les PDG ont tendance à se concentrer sur les opérations, nous sommes plus stratégiques. Cette évolution s'est produite de manière organique, et le processus n'est certainement pas encore achevé. Mais à un moment donné, l'organisation est devenue si vaste que nous ne pouvions plus rien faire d'autre. Il n'y a que 24 heures dans une journée et vous avez vraiment besoin de cette structure pour pouvoir faire face. C'est ainsi que nous essayons d'être à l'épreuve du temps et de soutenir la croissance, les développements et l'internationalisation.’

De nouveaux accents en termes de contenu

Grâce au changement de l’identité visuelle, le groupe Damaco a désormais un nouveau look et une structure plus claire. Mais il s'agit de bien plus qu'un simple emballage avec un joli nœud autour. Iris Vandaele : ‘Tout à fait. Nous voulons également mettre l'accent sur les solutions plutôt que sur les produits. Nous étions une entreprise axée sur la vente, mais entre-temps, nous sommes beaucoup plus. Au lieu d'être uniquement un vendeur de produits, nous avons évolué vers un stimulateur de croissance. Et nous avons remplacé notre approche quelque peu impulsive et chaotique par une méthode de travail rationalisée et cohérente.’

‘Notre objectif a évolué : du produit à la solution, de la vente à la stimulation de la croissance.’

Grande et pourtant agile

‘Autre différence : alors que nous avions l'habitude de présenter ces unités distinctes de manière individuelle et fragmentée, nous nous positionnons désormais beaucoup plus comme un groupe fort, disposant d'une large gamme de produits et pourtant très agile. Par agile, j'entends que nous nous adaptons rapidement : par exemple, nous proposons également des marques privées à certains clients, que le client utilise ensuite. Tout cela est possible, parce que nous sommes bien préparés. En termes d’historique de la firme aussi, nous avions l'habitude de manquer des opportunités. Nous faisions ce que nous avions dit que nous ferions, mais nous ne disions pas ce que nous faisions, personne ne le savait. Maintenant, nous apportons - à partir de nos racines dont nous sommes fiers - une histoire de croissance reconnaissable.’

Bringing excitement to the food business

Notre devise est "Operate globally, think locally" (Opérer mondialement, penser localement). Iris et Bruno Vandaele y font souvent référence. Iris Vandaele : "Oui, cette devise correspond parfaitement à ce que nous faisons. Et puisque nous parlons de slogans, le fait d'apporter de l'enthousiasme dans le secteur alimentaire est également un motif important pour nous. Si vous contemplez ce que nous avons réalisé au cours des dernières décennies, oui, c'est assez excitant. J'ai récemment regardé la chronologie des événements-clés de notre entreprise et j'ai été stupéfaite. J'ai même pensé : "Oh, c'est trop, ne devrions-nous pas raccourcir un peu tout cela ? (rires) Développer de nouveaux produits, répondre à des opportunités, conquérir des marchés, gagner des contrats, construire des relations, c'est fantastique quand ça marche, n'est-ce pas ?’

Les clients croient en nous, nous croyons en eux

‘Avoir le sentiment qu'un client croit en nous et ensuite faire en sorte que cela se réalise pour ces personnes : c'est ce que nous faisons au Groupe Damaco. Parfois, cela inclut des urgences.’ Iris Vandaele : ‘Prenez la pénurie internationale actuelle de conteneurs. Oui, vous êtes là avec des contrats qui doivent être remplis, avec des clients qui attendent, comment résoudre ce problème ? Cela représente un défi (rires).’

Bruno Vandaele nuance : "Bien sûr, ce n'est pas toujours aussi rock'n roll. La professionnalisation est aussi un défi passionnant, tout comme le marketing numérique. Dans certains pays, le simple fait d'obtenir une licence est passionnant ! La nouvelle unité commerciale que nous avons mise en place ici en 2018, les investissements supplémentaires qui sont prévus... il y a tellement de choses dans lesquelles nous pouvons satisfaire notre enthousiasme. Les clients ressentent cela très bien d'ailleurs, grâce à notre façon de travailler et de coopérer. Grandir ensemble au sein de l'organisation et avec les clients et les parties prenantes, ceci représente la beauté de notre métier.’

Une croissance continue grâce à notre esprit pionnier

Iris Vandaele : ‘Quoi que l'avenir nous réserve, une chose ne changera jamais : notre esprit de pionnier. Il est là et on ne peut pas nous l'enlever. Heureusement.’ Bruno Vandaele : ‘Construire des relations avec les clients, travailler dur, innover constamment... nous considérions tout cela comme acquis. Nous n'y avons pas assez réfléchi. Nous faisions ce que nous avions dit que nous ferions, mais nous ne parlions pas assez de ce que nous faisions. Maintenant, avec notre nouveau positionnement, nous accordons plus d'attention à l'histoire de notre croissance.’

Les clients d'abord : grâce à notre enthousiasme, nous les rendons enthousiastes à leur tour.

Lorsque Bruno et Iris Vandaele doivent "vendre" la différence entre le groupe Damaco et les concurrents dans un discours d'ascenseur, ils savent exactement comment procéder. Iris Vandaele : "Nous stimulons et enthousiasmons nos clients, nous les gardons éveillés. Ainsi, nous restons nous-mêmes éveillés. Nous sommes le partenaire le plus proche de nos clients, sur lequel ils peuvent compter et en qui ils peuvent avoir confiance. Nous veillons à ce que nos clients se développent. S'ils se développent, nous en cueillons les fruits. Ce n'est pas pour rien que "les clients d'abord" est notre philosophie de base.’

Bruno Vandaele : ‘Il faut être à la hauteur de ce que l'on dit, et ne pas oublier : d'abord tester, essayer, voir si ça marche et ajuster. Bien que cela ne soit pas toujours nécessaire : nos clients et prospects savent généralement déjà comment et pour qui nous travaillons. Souvent ils nous connaissent et nous pouvons leur suggérer d'autres produits ou références.’

‘Au début, bien sûr, ce processus n'est pas facile’, explique Iris Vandaele.  C'était vraiment un départ à zéro, personne n'était intéressé par notre VSM. Je n'ai pu convaincre nos clients qu'en montrant mon savoir-faire, en gagnant leur confiance et en cherchant des opportunités. Et ça a marché. Sympathique, n'est-ce pas ?’

‘Pour convaincre nos clients et prospects de quelque chose de nouveau, nos références sont souvent suffisantes.’

Nos employés locaux sont des atouts indispensables

L'improvisation est une chose, mais elle ne fonctionne pas toujours. Comment gérez-vous des problèmes tels que le caractère aléatoire de certaines mesures ou des changements soudains dans certains pays ? Bruno Vandaele : "Nous investissons beaucoup dans notre personnel local et nous en sommes très satisfaits. Ils sont de toute façon les ambassadeurs idéaux et ils nous informent rapidement afin que nous puissions évaluer la situation sur place et intervenir à temps. Nous sommes en contact chaque semaine, parfois même tous les jours si nécessaire. Si, par exemple, la peste porcine africaine apparaît en Pologne ou en Allemagne, elle a immédiatement des répercussions sur d'autres marchés. La rapidité d'action est alors cruciale.’

Notre positionnement de base : le retour sur investissement pour nos clients

Un autre mot-clé qui revient souvent chez Damaco Group est : le rendement. Iris Vandaele explique comment nous mettons en œuvre ce retour de manière spécifique grâce à notre propre positionnement pour chacune de nos trois unités d'affaires : la transformation alimentaire, la distribution alimentaire et la science des nutriments. Nous essayons toujours de nous distinguer par des produits de qualité. En ce qui concerne notre première unité, la transformation de la viande, le rendement pour le client est considérable. Notre qualité réside dans la structure de notre viande, qui offre beaucoup plus de potentiel à nos clients que les produits supposés comparables de nos concurrents. Dans l'unité de distribution alimentaire, nous jouons principalement sur la force des marques - c'est là que nos clients obtiennent leur retour.’

Une longueur d'avance en matière d'innovation

Bruno Vandaele explique ce qui rend notre troisième unité si spéciale : "Pour la science des nutriments, le rendement repose encore plus sur l'innovation. Nous sommes des précurseurs dans ce domaine, ce qui est un avantage considérable. Nous essayons toujours d'avoir une longueur d'avance sur nos concurrents, ce qui est aussi un argument de vente considérable. Par exemple, nous avons réussi à commercialiser des farines de viande, d'os et de volaille contenant 30% de protéines utilisables en plus. Cela signifie donc un rendement supérieur de 30 % pour la même matière première que celle utilisée par nos concurrents. Cela me réjouit.’

Synergies entre les différentes unités

Nous pouvons remarquer que toutes les entreprises veulent la même chose, à savoir un meilleur produit final, mais que nous l'ayons réalisé de manière efficace. Bruno Vandaele : "Exactement. Prenez la valorisation maximale des flux secondaires - les autres ne le font pas ou peu, mais nous allons jusqu'au bout. Si c'est économiquement rentable, alors nous le faisons et le mettons sur le marché. Et si ça ne marche pas, nous arrêtons. C'est ainsi que cela fonctionne. Si, par exemple, dans le domaine de l'aquaculture, nous parvenons à fabriquer des nutriments pour les poissons afin qu'ils soient plus forts et en meilleure santé, qu'ils souffrent moins de maladies, qu'ils grandissent plus vite... on ne peut que qualifier cela de positif. Avant d’apercevoir des résultats, il faut beaucoup de temps, les tests durent souvent 7 ou 8 mois. Le temps est un facteur important. Bien sûr, nous avons l'avantage supplémentaire de pouvoir utiliser notre propre savoir-faire technique issu des autres unités commerciales pour la science des nutriments.’

‘Alors que de nombreux concurrents ne se lancent même pas, nous allons jusqu’au bout dans la valorisation des sous-produits.’

Le groupe Damaco : un poids lourd avec une plume

La petite plume qui figure dans le logo du groupe est évidemment un clin d'œil aux origines et au cœur de métier de Damaco. Qui a inventé cette petite plume, nous ne le saurons jamais avec certitude. Mais nous pouvons confirmer qu'elle fait partie de l'histoire de la famille. Bruno Vandaele : " A l'origine elle provient du logo de 1964, le tout début". Iris Vandaele : "Je possède encore une carte de visite de 1964 : un poulet avec un smoking et un chapeau haut de forme, conçu par notre grand-père et notre père. Ce petit triangle avec le coq à l'intérieur est rapidement devenu célèbre à l'époque et, aujourd'hui encore, il est reconnu dans le monde entier. Je soupçonne que nous exhibions notre coq avant même que Le Coq Sportif ne le fasse ! Il est et reste notre signature - vous pouvez être sûrs que nous continuerons à l'utiliser !’